Qu'est-ce que le VPH?
Le virus du papillome humain (VPH) est une infection très courante qui se transmet souvent par contact cutané, principalement lors des rapports sexuels. Bien qu'il existe plus de 200 souches, une quarantaine d'entre elles peuvent provoquer des verrues génitales ou un cancer chez l'homme.
Quelle est la fréquence du VPH ?
Le VPH est l'infection sexuellement transmissible (IST) la plus répandue dans le monde. On estime actuellement qu'environ 80 % des femmes et 90 % des hommes seront infectés par le VPH à un moment ou un autre de leur vie.
Qui est exposé au risque d’infection par le VPH ?
Parce que le VPH est si courant que la plupart des personnes ayant des rapports sexuels risquent d’être infectées par le VPH (et le seront à un moment donné).
Les facteurs liés à un risque accru d’infection par le VPH comprennent :
Avoir des rapports sexuels pour la première fois à un jeune âge (avant 18 ans) ;
Avoir plusieurs partenaires sexuels ;
Avoir un partenaire sexuel qui a plusieurs partenaires sexuels ou qui est infecté par le VPH ;
Être immunodéprimé, comme les personnes vivant avec le VIH ;
Toutes les souches du VPH sont-elles mortelles ?
Les infections au VPH à faible risque (pouvant causer des verrues génitales) ne sont pas mortelles. Des taux de mortalité sont rapportés pour les cancers liés au VPH à haut risque, qui peuvent être mortels. Cependant, diagnostiquées tôt, de nombreuses infections peuvent être traitées.
Dépistage et détection précoce
Le dépistage régulier du VPH et la détection précoce sont essentiels car le cancer du col de l’utérus (provoqué à près de 100 % par une infection au VPH à haut risque) est évitable et guérissable s’il est détecté à un stade précoce.
Le test basé sur l'ADN du VPH est recommandé par l'OMS comme méthode privilégiée, plutôt que le test visuel.
L'inspection à l'acide acétique (IVA) ou la cytologie (communément appelée « frottis Pap ») sont actuellement les méthodes les plus couramment utilisées dans le monde pour détecter les lésions précancéreuses.
Le test ADN-VPH détecte les souches de VPH à haut risque, responsables de la quasi-totalité des cancers du col de l'utérus. Contrairement aux tests qui reposent sur une inspection visuelle, le test ADN-VPH est un diagnostic objectif, ne laissant aucune place à l'interprétation des résultats.
À quelle fréquence faut-il effectuer un test ADN HPV ?
L’OMS suggère d’utiliser l’une des stratégies suivantes pour la prévention du cancer du col de l’utérus :
Pour la population générale des femmes :
Détection de l'ADN du VPH dans une approche de dépistage et de traitement à partir de 30 ans avec un dépistage régulier tous les 5 à 10 ans.
Détection de l'ADN du VPH dans une approche de dépistage, de triage et de traitement à partir de l'âge de 30 ans avec un dépistage régulier tous les 5 à 10 ans.
Fou les femmes vivant avec le VIH:
l Détection de l'ADN du VPH dans une approche de dépistage, de triage et de traitement à partir de l'âge de 25 ans avec un dépistage régulier tous les 3 à 5 ans.
L'auto-échantillonnage facilite le test ADN du VPH
L’OMS recommande que l’auto-échantillonnage du VPH soit proposé comme approche supplémentaire d’échantillonnage dans les services de dépistage du cancer du col de l’utérus, pour les femmes âgées de 30 à 60 ans.
Les nouvelles solutions de test HPV de Macro & Micro-Test vous permettent de prélever vos propres échantillons à l'endroit qui vous convient plutôt que d'aller à la clinique pour que le gynécologue prélève l'échantillon pour vous.
Les kits d'auto-prélèvement fournis par MMT, qu'il s'agisse d'un échantillon d'écouvillon cervical ou d'un échantillon d'urine, permettent aux gens de collecter les échantillons pour les tests HPV dans le confort de leur domicile, également possible dans les pharmacies, les cliniques, les hôpitaux... Et ensuite ils envoient l'échantillon au prestataire de soins de santé pour une analyse en laboratoire et les résultats des tests à partager et à expliquer par les professionnels.
Date de publication : 24 octobre 2024